Alors que les sanctions pour non-respect des réglementations en matière de protection des données entrent en vigueur, l'Autorité nationale de protection des données (ANPD) du Brésil s'est engagée à adopter une approche réactive envers les organisations qui ne respectent pas les nouvelles règles.
Depuis le 1er août, les organisations brésiliennes traitant des données sensibles sont passibles d'amendes et d'autres sanctions administratives en cas de violation des règles de la loi générale sur la protection des données (LGPD).
La réglementation brésilienne sur la protection des données a été introduite en septembre 2020. À l'époque, il avait été déterminé que les organisations auraient jusqu'en août 2021 pour s'adapter aux nouvelles règles, malgré les tentatives de repousser les sanctions jusqu'en 2022. Les membres du conseil d'administration de l'organe chargé de l'application de la réglementation, l'Autorité nationale de protection des données (ANPD), a été nommée en octobre 2020.
Le risque d'amendes, qui peut atteindre jusqu'à 50 millions de reais (9,6 millions de dollars US) par jour, a été particulièrement préoccupant pour organisations des secteurs public et privé qui, jusqu'à présent, n'ont pas respecté les règles. En revanche, les instances professionnelles locales représentatives du secteur technologique soutiennent la démarche de concertation préalable à l'application des sanctions adoptées par l'ANPD.
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